1. |
Cizia - La nuit
00:25
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Il est minuit, c'est l'obscurité.
J'entends des coups de feu dans la cité.
Je crois que je rêve.
Dans le ciel, rien ne s'élève.
Ce soir, c'est une nuit noire sans lune.
Je suis dans mon lit jusqu'à midi.
À mon côté, un chat sans plumes.
Le chat me dit qu'on est samedi
et que depuis vendredi, il a le ventre vide.
Cizia
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2. |
Emma - A l'horizon
00:29
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A l’horizon les goélands
et les mouettes galopent dans les airs.
Les pieds dans l’ eau,
je me sens pousser des ailes,
l’ envie de m’ envoler,
dans les profondeurs de la mer.
J’ explore l’océan des mots,
essayant d’ attraper les lettres.
Certaines se faufilent et se cachent derrière les rochers et les algues,
des étoiles de mer dansent sur le sable .
Mais que voilà un petit A sort
de son coquillage.
A l’ horizon.
Emma
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3. |
Léon - Le sommet
00:32
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Je manque d’inspiration pour parler
La main sur la bouche, j’ai les lèvres pincées
Pourtant je cherche une idée mais les mots sont enfermés
Où est la clé pour ouvrir le coffre de mes pensées?
Je manque d’inspiration pour écrire
Les doigts crispés sur le Bic
il y a que l’encre qui dégouline sur le papier
Je perd pied sur les lignes
Assis sur ma chaise j’inspire, j’expire
être où ne pas être, je ne suis pas prêt d’être Shakespeare
le poète de ta street, me voilà j’me délivre
ma langue se délie, les mots rebondissent
C’est au sommet de ce texte que je me hisse !
Léon
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4. |
Luc - Le fil invisible
00:50
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Suivant un fil sans fin
Perdu dans le labyrinthe sombre
Piégé dans la toile d’araignée
J’entends le Minotaure au loin
Le bruit de ses pas dans l’ombre
Où la bête aime à régner
Un nœud me fait tourner en rond
Autour des peurs que je ressens
J’aimerais pouvoir m’en échapper
d’un bond
Emporté par le vent
Libéré de ce fil sans fond
Luc
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5. |
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Attention petit reste tranquille,
ici t’es pas dans ta guilde,
Laissez moi tout seul faire la fête,
jusqu'à ce que ça me tourne la tête,
Avant d’être par le sommeil kidnappé,
Depuis le fond de mon canapé,
J’ai trop la flemme de zapper.
Les vieilles chaînes télévisées,
Puis j’me bouge du sofa,
J’éteins la télé,
j’sors mon agenda,
J’commence à bosser,
Je suis l’homme qui ne possède rien,
Et qui a tout à posséder,
Je suis l’homme qui ne parcourt rien,
Et qui n’a rien à raconter ,
C’est la septième nuit d’affilé.
que j’me lève pour travailler,
C’est la septième nuit d’affilé,
Que je sors mes cahiers,
Depuis que je ne dors plus, je ne fais plus de cauchemar,
Je te le dis c’est pas une exclue,
Sept jours sans voir mon plumard,
J’en ai marre, même plus que marre.
Nino
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6. |
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